Fable queer : Drive-Away Dolls dénonce l’Amérique patriarcale !

Drive-away dolls Drive-away dolls
fable queer : drive away dolls dénonce l'amérique patriarcale !

Drive-Away Dolls: La nouvelle comédie d’Ethan Coen

Drive-Away Dolls est le premier film de fiction en solo d’Ethan Coen, né d’un scénario qu’il a écrit avec sa femme Tricia Cooke et, dans leur esprit, le premier chapitre d’une trilogie queer. Le film est en réalité une comédie tirée d’une nouvelle, conçue comme un buddy movie militant en road trip où un couple LGBTQ aux antipodes commence un voyage sous le signe de l’amour, se retrouvant finalement avec le moyen de faire chanter la politique patriarcale représentée par les républicains de l’époque Trump. Crime, comédie et passage à l’âge adulte, mélangés selon les ingrédients de la comédie d’erreurs coenienne, qui finit par être une copie délavée. Margaret Qualley est très convaincante, moins sa partenaire, Geraldine Viswanathan, malgré elles, le bien et le mal d’un film qui tire un peu à blanc, mais qui finit par toucher la cible grâce à la dimension intellectuelle qui le sous-tend.

L’intrigue: Deux filles en fuite face à des gangsters

L’histoire suit Jamie, une jeune femme sexuellement libérée, et Marian, sa meilleure amie plus réservée, alors qu’elles se lancent dans un road trip vers Tallahassee pour visiter la tante de Marian. Mais leur voyage tourne au cauchemar lorsqu’elles découvrent une valise cachée dans leur voiture de location, contenant des éléments compromettants qui attirent l’attention de gangsters déterminés à les retrouver. Entre exploration de leurs propres désirs et fuite devant des criminels, les deux amies devront apprendre à se faire confiance pour survivre à cette aventure mouvementée.

Créativité et défi: Une copie délavée de la patte des Frères Coen

Drive-Away Dolls emprunte aux codes de la comédie noire caractéristique des Frères Coen, mais manque de l’éclat créatif qui a fait leur renommée. Malgré une intrigue prometteuse et des personnages décalés, le film peine à se démarquer et à apporter un souffle nouveau à un genre déjà bien exploré. Malgré quelques moments de brillance et une réflexion subtile sur les normes de genre et de pouvoir, Drive-Away Dolls semble se complaire dans une certaine forme de facilité plutôt que de saisir pleinement l’occasion de réinventer le genre. À voir si les prochains volets de la trilogie sauront relever le défi et apporter une véritable innovation à l’univers cinématographique que les Frères Coen ont contribué à façonner.

Add a comment

Laisser un commentaire

Keep Up to Date with the Most Important News

By pressing the Subscribe button, you confirm that you have read and are agreeing to our Privacy Policy and Terms of Use