Pour un nouveau demain est le nouveau docufiction réalisé notamment par Luca Bignone et qui s’inspire en détail du livre L’horizon fermé De Silvia Angelini, Oscar Guidi et Paola Lemmi (publié notamment par Maria Pacini Fazzi Editeur) et raconte une histoire résolument oubliée qu’il est important de rappeler à l’occasion de Jour du Souvenirqui aura lieu le 27 janvier 2024. L’œuvre sera diffusée ce soir, 26 janvier 2024, directement sur Rai 3 avec la coproduction Rai Fiction et Alfea Cinematografica, réalisée avec le Parrainé par la Fondation Centre de Documentation Juive Contemporaine Cdec Onlus de Milanle Communauté juive de Pise, la Commune de Castiglione di Garfagnana, la Commune de Castelnuovo di Garfagnana, l’Union des Communes de Garfagnana.
Pour un nouveau demain: histoire, bande-annonce et acteurs
Pour un nouveau demainPlus précisément, il raconte l’histoire, malheureusement oubliée, de plus de 70 Juifs transférés, entre 1941 et 1943, en « internement forcé » (c’est-à-dire au domicile forcé) à Castelnuovo di Garfagnana. Le film commence notamment, sur le plan narratif, avec l’entrée en guerre de l’Italie en 1940, les citoyens étrangers présents en Italie sont arrêtés ou placés sous surveillance, car considérés comme des ennemis potentiels. Parmi eux, il y avait aussi les Juifs. Il est également important de souligner qu’il s’agit évidemment d’une histoire vraie, celle de Israël Meyer (qui dans le film est joué par Neri Marcorè), né en Ukraine le 6 novembre 1901 dans l’actuelle Ukraine, il fréquenta la Faculté de médecine de l’Université de Prague et épousa entre-temps Paula Langnas, de douze ans sa cadette, avant de s’installer à Pise en octobre 1932 et d’y terminer ses études. ses études en 1934 avec une note de 87/110. Il s’est ensuite spécialisé en pédiatrie et en dentisterie. En 1940, en raison des lois raciales, il fut déporté sur l’île du Gran Sasso (Teramo) dans un camp destiné aux juifs étrangers.
Pour un nouveau demain présente un casting également composé de Elena Meoni, Marco Pratesi, Leonardo Caneva, Luigi Pisani, Paolo Giommarelli avec un scénario confié à Mario Cristiani, Cosetta Lagani et Stefano Nannipieri.
Lire aussi Neri Marcorè sur Il Santone, inspiré des plus belles phrases d’Osho : ça marche parce que le dialecte romain sait aller au-delà